Retour

LES PRIX S'ENVOLENT EN 2020


Ces 6 grandes villes ou les prix devraient encore s'envoler en 2020

 

Les prix de l’immobilier vont-ils continuer à flamber ?

“Rien qu’avec les huit premiers mois, on voit que 2019 sera un grand cru”, signale Thomas Lefebvre, directeur scientifique de MeilleursAgents. Entre un record de ventes - le million de transactions devrait être dépassé d’ici à décembre - et une hausse continue des prix (+1,4% sur un an pour l’ensemble de la France au 1er septembre), la couleur est déjà plus qu’annoncée pour le marché de l’immobilier en 2019. Mais pour l’année prochaine, à quoi faut-il s’attendre ?

Certes, les prix sont déjà élevés dans les grandes villes françaises. Mais “surévalués, probablement pas”, estime MeilleursAgents. Notamment grâce à la baisse des taux des crédits qui permet de maintenir le pouvoir d’achat immobilier des Français, il existe toujours un potentiel de hausse des prix dans les 11 plus grandes villes de France (hors Nice, où les prix devraient stagner sur un an).

 

Pour preuve, la demande reste nettement supérieure à l’offre dans ces métropoles : 26% d’acquéreurs de plus que de vendeurs à Paris et à Strasbourg, voire même 37% à Lille... La montée des prix n’est donc pas près de s’arrêter ! Zoom sur 6 grandes villes où les prix devraient encore fortement augmenter d’ici à septembre 2020.

 

+9% à Toulouse et à Nantes

Toulouse devrait être l’une des villes stars de l’année prochaine, à en croire les prévisions de MeilleursAgents. Après une hausse de 7% en un an, à 3.086 euros par mètre carré en moyenne, les prix devraient encore augmenter… de 9% d’ici à septembre 2020. En cause, notamment, un surplus de demande par rapport à l’offre : MeilleursAgents recense pas moins de 13 acheteurs pour 10 vendeurs actuellement. De plus, Toulouse fait partie des 5 grandes villes françaises avec le meilleur pouvoir d’achat immobilier (52 mètres carrés).

Seconde ville phare de 2020 : Nantes. Là aussi, les prix devraient flamber de 9% sur un an, et ce malgré une hausse de 9% déjà sur les 12 derniers mois, à 3.262 euros par mètre carré en moyenne. Grâce à un marché de l’emploi dynamique, la capitale des Ducs de Bretagne attire, en moyenne, 3.900 nouveaux habitants chaque année depuis 2011. Du coup, là encore, la demande de logements excède l’offre. Selon MeilleursAgents, on compte désormais 23% d’acheteurs de plus que de vendeurs à Nantes.

 

+6% à Paris, à Lyon, à Lille et à Rennes

“Mais où Paris va-t-elle s’arrêter ?”, s’interroge MeilleursAgents. Malgré une nouvelle hausse de 8,8% sur un an, à 10.115 euros par mètre carré en moyenne, les prix de l’immobilier parisien devraient continuer de s’apprécier sur les 12 prochains mois (+6%, selon les prévisions de MeilleursAgents). Certes, Paris devient de plus en plus inaccessible pour les plus jeunes acquéreurs et pour les classes “moyennes”. Mais la capitale attire un grand nombre d’investisseurs venant d’autres régions de France et de l’étranger. Un moteur dont les marchés immobiliers des autres grandes villes profitent moins, voire pas du tout.

A Lyon, où le prix moyen au mètre carré a atteint 4.485 euros au 1er septembre, tous les indicateurs sont au vert pour le marché de l’immobilier. A l’exception, peut-être, d’un pouvoir d’achat immobilier (39 mètres carrés) à peine supérieur à la surface considérée comme “décente” pour deux personnes (36 mètres carrés). Mais Lyon profite d’un statut de pôle d’innovation international dans des secteurs de pointe, comme la biotechnologie et l’industrie de la chimie et attire donc un grand nombre de nouveaux habitants. De quoi animer le marché de l’immobilier jusqu’à l’année prochaine au moins (les prix devraient augmenter de 6% sur les 12 prochains mois).

A Lille, les prix n’ont gagné “que” 3% sur les 12 derniers mois, à 2.692 euros par mètre carré en moyenne. Mais cette hausse plutôt raisonnable des prix ne devrait pas durer, au vu de l’accroissement de la demande relevé par l’indicateur de tension immobilière de MeilleursAgents : on retrouve 37% d’acquéreurs de plus que de vendeurs à Lille. Du coup, d’ici à septembre 2020, MeilleursAgents s’attend à une hausse de 6% des prix de l’immobilier lillois.

Du côté de la Bretagne aussi, à Rennes, les prix devraient monter de 6% sur un an. Et pourtant, ils ont déjà grimpé de 7% sur les 12 derniers mois, à 3.013 euros par mètre carré en moyenne. Selon MeilleursAgents, le marché de l’immobilier devrait y être porté par de nombreux projets d’infrastructures annoncés, comme la création d’un futur grand Centre Hospitalier Universitaire, mais aussi par la présence de sociétés de pointe dans le secteur du numérique (Google, Orange, Technicolor…). De quoi attirer de nouveaux habitants, et donc animer le marché de l’immobilier.

 

© Capital.fr / © Pinterest